Stages à venir

Les 15 et 16 janvier
Cycle de formation

Le 5 février
Stage enfants adolescents

 

 

 

 

Les enfants et l’aïkido

L’aïkido est accessible à tous les enfants, quelles que soient leurs capacités physiques ; l’absence de compétition leur permet d’avancer à leur rythme, dans une relation de coopération et d’entraide avec leurs partenaires.
Les techniques enseignées ne font pas appel à la force physique, mais contribuent à développer la coordination des gestes et la souplesse corporelle ; le travail « de profil » améliore la latéralisation, souvent encore incomplète chez les plus jeunes ; l’apprentissage progressif des ukemis (que l’on traduit, de façon assez impropre par « chutes ») permet à l’enfant de maîtriser peu à peu l’espace qui l’entoure, d’acquérir équilibre et stabilité.

Art martial, l’aïkido est un apprentissage de la gestion non violente d’une situation de conflit : le travail technique place tour à tour chacun des partenaires dans la position de l’attaquant et dans la position de l’attaqué. Uke est celui qui attaque, et qui va « recevoir » – c’est le sens de ce terme – la technique. Seme est celui qui va « porter » la technique de projection ou de contrôle, grâce à l’énergie apportée par l’attaque d’uke.
- Dans le rôle de seme, l’enfant apprend à gérer la distance et le temps, à anticiper le déplacement de son partenaire, et la saisie ou la frappe. Il apprend à réagir sans agressivité ni précipitation, dans le respect de son partenaire.
- Dans le rôle d’uke, il apprend à effectuer le geste d’attaque avec sincérité afin de permettre à seme de porter la technique, tout en l’adaptant à la capacité de son partenaire ; il apprend à « chuter » sans dommage en acceptant le déséquilibre induit par la technique.
L’ensemble de ces apprentissages se fait sous une forme ludique, mais en préservant le cadre du dojo japonais : le cérémonial d’ouverture et de fermeture du cours, les saluts qui ponctuent le début et la fin des exercices ainsi que les changements de rôle, permettent aux enfants d’intégrer de façon concrète les règles de courtoisie et de respect qui sont de mise entre les pratiquants, et vis-à-vis de l’enseignant.